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Aux Origines de la Ville de Huy L'histoire de Huy est millénaire. Sa réputation est basée sur son savoir-faire artisanal d'abord, industriel et commercial ensuite. La Ville compte parmi les plus anciennes du Pays. Son origine est inconnue mais on l'attribue volontiers aux Romains. Des chroniqueurs rapportent que l'empereur romain Antonin, dit Le Preux, arriva à Huy en l'an 102 selon certains et 148 selon René Dubois, et que, sous le charme, il décida de bâtir un château sur le rocher qui dominait le bourg qui se développa donc à cette époque autour du castrum de la rive droite. L'origine du mot "Huy" est controversée. Certains l'attribuent au terme de l'ancien français "Hohi", signifiant "Hauteur" ; d'autres, tel René Dubois, pensent que le mot provient du nom de la rivière qui traverse la Ville : le Hoyoux dont l'appellation primitive était Hoyum. Le cours d'eau conserva le diminutif Hoyolus, devenu Hoyoux. Aux temps de l'empereur Antonin, selon la tradition, Huy aurait porté le nom de "Cité Bienfaite" et le château de "Bienassis". Dès le IIe siècle, au pied du rocher, Saint Materne aurait dédié à la Vierge un sanctuaire, ancêtre de notre Collégiale. Avant l'an mil, l'histoire de Huy est assez peu connue. Seuls quelques documents jettent un peu de lumière sur cette période demeurée obscure de la vie de notre cité. Mention en est faite, pour la première fois, en 636 dans un testament. La Ville fut d'abord la capitale d'un comté sur lequel il n'existe que peu de renseignements. Le dernier comte, Ansfrid, en fera don à Notger, évêque de Liège, en 985. La Principauté de Liège était un Etat de l'Empire d'Allemagne. Saint Domitien, évêque de Tongres, évangélisa la cité mosane dès le VIe siècle et les Hutois le choisirent comme premier patron de leur ville. Cet effort de conversion fit surgir deux églises : une dédiée à Notre-Dame en 634 et une à Saint Côme. Marché régional et étape de batellerie, Huy offre l'image d'une cellule économique de taille réduite, mais très active, qui caractérise l'époque mérovingienne. L'existence d'un atelier monétaire très productif et la présence sur les coteaux voisins de vignobles prospères suffisent à attester les développements qu'avait pris, au VIIe siècle, l'agglomération née au confluent de la Meuse et du Hoyoux. La quartier Batta accueille alors les premières industries : fonderies de bronze, tailleurs de corne, d'os et potiers. Dans la nouvelle géographie administrative que l'empereur germanique Otton Ier met sur pied, Huy devient le siège d'un comté en 941, qui n'eut cependant qu'une existence éphémère, son dernier titulaire, Ansfried, s'en dessaisissant au profit de l'église de Liège en 985. Huy suivit dès lors les destinées de la Principauté de Liège, dont elle devint la seconde " bonne ville ". Le climat commercial décelé deux siècles plus tôt alla en s'amplifiant. La prospérité urbaine, marquée par l'extension des zones d'habitat, donna bientôt aux marchands de la cité une conscience collective de leurs droits. Sur les bords du Hoyoux plus particulièrement, nombreux étaient les tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers… Le métier le plus puissant fut celui des fèbvres. La métallurgie hutoise remonte indiscutablement fort loin dans le passé et, favorisés par le Hoyoux propice à l'établissement de roues hydrauliques, les forges et fourneaux connurent à Huy, dès le Moyen Age, un âge d'or sans précédent. La batterie de cuivre, industrie florissante dans la cité hutoise, fut exportée dans toute l'Europe dès le XIe siècle. Citons d'illustres artistes : Renier de Huy (fonts baptismaux Saint Barthélemy à Liège) et Godefroid de Claire (châsses de Saint Mengold et Saint Domitien à la collégiale de Huy). Précurseur dans la vie commerciale, Huy le fut également en politique. En 1066, l'évêque Théoduin de Bavière, en échange de la moitié de leurs biens meubles pour financer la reconstruction de la collégiale Notre-Dame, accorda aux hutois une charte de libertés, première du genre en Europe occidentale. Sur le plan religieux, la première croisade (1096-1099) amène sur nos terres le célèbre prédicateur Pierre l'Ermite, parti haranguer les foules et fondateur, d'après la légende, de l'abbaye du Neufmoustier, tandis qu'en " Clair Lieu " se crée le couvent qui deviendra la maison-mère de l'ordre des Croisiers. La draperie constitue le moteur économique des XIIIe et XIVe siècles. La découverte de monnaies hutoises en Russie et en Scandinavie témoigne de l'importante commerciale de la ville de Huy à cette époque. Le château devient une puissante forteresse, servant de retraite aux princes liégeois en conflit avec leurs sujets. Il fut considérablement agrandi, aménagé, bardé de tours et de murailles supplémentaires, mais aussi embelli et enrichi de diverses salles. Huy devint alors une ville de plaisirs et vit se déployer dans toutes leurs splendeurs le faste et l'opulence de la cour de Bourgogne. C'est de ce XVe siècle que date également le choix symbolique du château comme emblème de la ville. Mais la brillante destinée que connut Huy jusqu'alors se ternit peu à peu : Huy devient victime de sa position stratégique. La forteresse dut subir de nombreux sièges (douze en trente ans) et incendies, pillages, massacres et épidémies ravagèrent à de nombreuses reprises la belle cité mosane. La culture de la vigne, jadis si prospère (500.000 litres de Briolet par an), périclite suite à ces multiples invasions et les vignerons hutois ne sont malheureusement plus légion de nos jours. En 1715, le Traité de la Barrière ordonne la destruction du Tchestia, fleuron de l'architecture militaire européenne. Mais heureux d'être débarrassés de la cause de tous leurs malheurs, les Hutois s'employèrent à démonter leur château pierre par pierre. Durant un siècle, le piton rocheux demeura vierge de toute construction. Ce n'est que le 6 avril 1818 qu'est posée la première pierre du fort actuel, qui ne servit jamais de position d'attaque, mais connut les souffrances de nombreux militaires pendant les deux premiers conflits mondiaux de ce XXe siècle. Huy peut enfin respirer et c'est encore l'essor des activités comme la papeterie, l'orfèvrerie et plus tard l'industrialisation, qui permit, au XIXe siècle, à plusieurs familles hutoises de connaître la fortune (citons les Delloye, les Godin), surnommant d'ailleurs Huy" La Ville aux Millionnaires ". Au pays nouveau qui naquit en 1830, la Ville de Huy offrit un des siens en la personne de Joseph Lebeau. Si la crise actuelle n'épargne pas la ville de Huy et ses anciennes industries, la production de pièces en étain reste un des fleurons de l'artisanat local et s'exporte internationalement. Huy a su s'adapter et le tourisme est devenu un des points forts de la cité. Monuments historiques, sites naturels d'une rare beauté, édifices religieux et architecture civile attendent les visiteurs, nombreux à se presser aux portes de Huy.

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